ÉPREUVE UNIFORME DE FRANÇAISCégeps du Québec

 

La foire aux questions (FAQ)

 

Voici des questions fréquemment posées. Le site officiel du MELS offre un document qui répond à plusieurs autres questions: "L'information de A à Z", dont l'obligation ou non de faire l'épreuve, l'admission à l'université, les conditions de réussite, etc. On peut y accéder en cliquant ici.

 

ATTENTION !

Je ne suis qu'un simple enseignant de français dans un cégep. Je ne représente ni le Ministère ni quelque collège que ce soit. Il est donc inutile de me demander comment on doit s'inscrire, pourquoi les résultats ne vous sont pas encore transmis, à quel endroit a lieu la prochaine épreuve, etc. Pour toutes ces questions, vous devez vous adresser à la personne responsable de l'épreuve de votre établissement.

 

On peut aussi écrire aux personnes responsables de l'épreuve du ministère de l'Éducation à l'adresse suivante:

eule-public@education.gouv.qc.ca.

 

 

Le prénom entre parenthèses est celui de la personne qui, la première, a posé la question.

 

 

Q (François) : Quand les résultats de notre épreuve nous sont-ils transmis ?
R : Il y a trois moments par année où l'épreuve a lieu: décembre, mai et août. Il y a au-delà de 42 000 copies qui sont corrigées chaque année, à raison d'environ 23 000 en décembre, environ 17 000 en mai et plus de 2 000 en août. Il faut donc prévoir un délai conséquent entre le moment de passer l'épreuve et celui de l'émission des résultats.

 

Pour les épreuves de décembre et de mai, la première semaine de correction est consacrée aux copies jugées prioritaires. Ces copies sont celles des élèves qui doivent entrer à l'université en janvier (pour les élèves faisant l'épreuve en décembre seulement et non pour ceux qui la font en mai) ou des élèves inscrits dans un programme technique qui exige, dans les semaines qui suivent l'épreuve, la réussite de celle-ci pour s'inscrire à l'examen d'un ordre professionnel (comme c'est le cas, par exemple, en Soins Infirmiers). Ainsi, pour l'épreuve de décembre, ces élèves dits "prioritaires" devraient obtenir leur résultat au plus tard à la troisième semaine de janvier. Pour les élèves passant l'épreuve en mai, c'est au début de juin que les élèves dits "prioritaires" devraient pouvoir obtenir leur résultat.

 

Pour les autres élèves, c'est-à-dire pour toutes celles et tous ceux qui ne sont pas considérés "prioritaires", c'est le hasard qui détermine l'ordre de la correction.

 

Si un élève passe l'épreuve en décembre et qu'il n'est pas "prioritaire", il y a deux vagues d'émission des résultats: une première permet la diffusion des résultats dans les collèges vers la fin de février et la seconde permet une diffusion des résultats à la mi-mars.

 

Si un élève passe l'épreuve en mai, ses résultats ne seront disponibles qu'au début, voire au milieu de juillet.

 

Si un élève passe l'épreuve en août, ses résultats seront disponibles à la troisième ou au plus tard à la quatrième semaine du mois d'août.

 

La transmission des résultats se fait par le Collège où l'élève s'est inscrit pour passer son épreuve.

 

 

Q (Luc) : Quels sont les ouvrages de référence auxquels les élèves ont droit au moment de l'épreuve?
R : Trois ouvrages parmi les suivants: un dictionnaire usuel (par exemple : Le Petit Robert ouLe Petit Larousse Illustré), une grammaire et un manuel de conjugaison. Il ne suffit pas de les apporter, il faut savoir les utiliser rapidement et efficacement. Comme Le Petit Larousse comprend une section de noms propres, on peut apporter Le Robert II et Le Petit Larousse. L'idée est de se limiter à trois ouvrages (par exemple: Le Petit Robert, Le Robert II et une grammaire). Il vous est conseillé d'apporter des ouvrages que vous êtes habitués d'utiliser.

 

 

Q (Éric) : Doit-on absolument écrire un brouillon?
R : Le brouillon, tout comme le plan, n'est pas corrigé. Les correcteurs ne l'ont pas en main non plus. La pratique démontre que les élèves commettent pratiquement autant d'erreurs en retranscrivant leur texte qu'en l'écrivant directement au propre. Pour se donner plus de temps pour la révision linguistique, on peut éviter le brouillon à la condition d'avoir une graphie lisible. En fait, il est préférable de consacrer plus de temps sur un plan plus détaillé et plus structuré, ce qui facilitera la rédaction. Rappelons que l'élève doit écrire lisiblement son texte à l'encre bleue ou noire.

 


Q (Dummy) : Y a-t-il un nombre maximal de fois où l'on peut reprendre l'épreuve?
R : Officiellement, non. On peut donc reprendre l'épreuve autant de fois qu'on l'a échouée, mais espérons que cela ne vous arrivera jamais.

 


Q (Marie-Josée) : L'élève qui a déjà réussi ses cours de français sous l'ancien régime (avant la session d'automne 1994) et qui s'inscrit dans un nouveau programme, doit-il ou doit-elle passer l'épreuve uniforme?
R : Peu importe la situation, tout élève demandant un DEC, dans quelque programme que ce soit, doit avoir réussi l'épreuve pour l'obtenir, même si l'élève a déjà obtenu dans le passé un DEC dans un autre programme.

 


Q (Francine) : Est-il utile de réviser tous les courants littéraires abordés dans les cours 101, 102 et 103 avant de passer l'épreuve?
R : Une révision approfondie est inutile. Depuis un an et demi, les élèves ont vu plusieurs courants. Un survol rapide des différents courants littéraires permet certes de se remémorer les principaux et de ne retenir que leurs caractéristiques importantes. Mais, le fait de recourir dans sa rédaction à un courant littéraire n'est pas une obligation bien que cela puisse enrichir la dissertation.
Il faut se rappeler que le but de l'épreuve n'est pas de vérifier l'apprentissage par cœur de différents courants littéraires, mais bien de vérifier la capacité de l'élève à rédiger un texte qui défend un point de vue sur une problématique qui s'appuie sur des textes littéraires et cela dans un français correct. Il faut donc porter ses efforts d'abord et avant tout sur une argumentation fondée sur les textes à l'étude et ne recourir qu'aux seules connaissances littéraires pertinentes au sujet ou aux textes à l'étude, dans le but d'enrichir la démonstration de son point de vue. Il est donc inutile, voire nuisible, de faire étalage de connaissances littéraires qui ne se rapportent pas au sujet ou aux textes et qui ne servent pas à défendre le point de vue retenu qui, lui, doit répondre à la question posée.

Il n'y a pas uniquement les courants littéraires qui soient considérés comme des connaissances littéraires acceptables. On peut référer à des événements historiques, à des notions socio-historiques, à d'autres oeuvres, au cinéma, etc. Il faut cependant noter que le recours à des notions d'analyse littéraire (traitement de la forme) est une obligation. Il est donc nécessaire que l'élève soit sensible à la manière utilisée par les auteurs dans les textes pour traiter le thème de la question. Il n'est pas demandé d'utiliser la terminologie exacte, mais bien de montrer une capacité à observer des phénomènes formels présents dans les textes. On peut par exemple se demander si le titre est significatif, si le type de phrases est révélateur, si des champs lexicaux favorisent la manifestion d'un thème, si la tonalité employée colle à un contenu précis, si des figures de style ne servent pas à créer des effets sur le lecteur (comme la répétition, l'anaphore, les métaphores, etc.), etc. Évidemment, l'utilisation de ces notions doit servir la démonstration. Il est donc inutile et nuisible de faire étalage de ses connaissances en analyse littéraire si on ne peut pas rattacher ces connaissances à la démonstration du point de vue ou, à tout le moins, aux textes et au thème de la question.
On peut consulterla leçon sur les connaissances littéraires pour un rappel de connaissances littéraires susceptibles d'être utiles. Selon le sujet retenu, elles ne le seront pas toutes. De plus, les exemples de dissertation donne des manifestations concrètes d'intégration de connaissances littéraires pertinentes au sujet.


Q (Jessica) : Le résultat obtenu à l'épreuve apparaît-il sur le relevé de notes de l'élève?
R : L'élève recevra un relevé de résultats portant spécifiquement sur l'épreuve et ce relevé est émis exclusivement par le Ministère de l'éducation du Québec (MEQ). En ce sens, seul le relevé des résultats émis par le MEQ devrait contenir la note de l'élève pour l'épreuve uniforme de français. Cependant, le bulletin cumulatif émis par le collège et sur lequel apparaissent les résultats des cours suivis par l'élève, contiendra le verdict final de l'épreuve (Échec ou Réussite) mais pas la note finale.


Q (Bernard) : A-t-on le droit d'utiliser le pronom personnel « je » dans la dissertation critique?
R : Il est permis d'utiliser le « je » dans la dissertation critique, notamment quand il s'agit d'émettre son point de vue. Toutefois, l'usage abusif de ce pronom peut donner une connotation trop subjective à la copie et atténuer de ce fait la force argumentative du texte. Il faut en fait éviter d'utiliser le « je » inutilement (comme : "Maintenant que j'ai présenté cela, je parlerai de ceci"). Souvent, on peut éliminer les passages au « je » sans que la phrase perde son sens. Par exemple : "Je crois que Don Juan n'est pas sérieux" peut s'écrire : "Don Juan n'est pas sérieux". En revanche, il est préférable de s'exprimer au « je » que d'écrire des phrases compliquées qui seraient mal construites.


Q (Catherine) : Est-on pénalisé parce qu'on dépasse de beaucoup 900 mots?
R : Il n'y a aucune pénalité pour avoir rédigé un texte plus long que 900 mots. La consigne dit que le texte doit contenir AU MOINS 900 mots et ne mentionne jamais qu'on doive se restreindre à un nombre maximal de mots. Il faut se souvenir qu'on ne dispose que de quatre heures trente pour rédiger et réviser sa dissertation. De plus, le nombre de fautes est ajusté proportionnellement au nombre de mots écrits selon la norme d'une faute aux trente mots. Ainsi, un texte de 1 200 mots contenant 40 fautes voit ramener son nombre de fautes à 30 puisque l'élève a pris le risque d'en faire davantage en écrivant un texte plus long. La règle de la proportion est la suivante :
nombre de fautes = (900 mots / nombre de mots réels) x nombre de fautes.


Q (Anonyme) : Doit-on compter les mots des citations dans le total de 900 mots?
R : Les mots des citations sont pris en considération dans le nombre total de mots contenus dans la dissertation.Cela ne veut pas dire qu'il faille citer à tort ou à travers pour uniquement accroître le nombre de mots qui composent la dissertation.Ce serait s'exposer à des pénalités graves au sous-critère de l'argumentation. Ainsi, il faut éviter de citer inutilement en «diluant» une preuve dans une citation trop longue qui contiendrait des éléments qui ne serviraient pas à la démonstration.On affaiblirait ainsi le système de la preuve et, par le fait même la force de l'argumentation. De plus, il ne faut pas rédiger la dissertation comme s'il s'agissait d'un collage de plusieurs citations. Dans ce cas, ce serait les explications qui seraient manquantes ou insuffisantes, affaiblissant ainsi l'argumentation. Même si les citations comptent dans le nombre de mots, il est préférable de ne citer que ce qui est utile à la démonstration, quitte à rédiger moins de mots.


Q (Martin) : Qu'arrive-t-il si on écrit moins de 900 mots?
R : En plus du rétablissement de la proportion du nombre de fautes (voir la réponse à la question 8), le Guide de correction du MELS prévoit une pénalité aux sous-critères concernant le contenu lorsque la copie de l'élève contient moins de 800 mots: Si la rédaction de l'élève contient entre 700 et 800 mots, l'élève ne pourra pas avoir plus de B au sous-critère 2. Si la copie comporte entre 600 et 700 mots, l'élève ne pourra avoir plus de C aux sous-critères 1, 2 et 3, ce qui le place à la limite de l'échec. Si la copie a moins de 600 mots, l'élève ne pourra avoir plus de D aux sous-critères 1, 2 et 3, ce qui le place automatiquement en échec. Normalement, pour bien répondre à la question posée, 900 mots semblent suffisants, 800 mots constituent un minimum. Il n'y a pas de maximum (voir question 8).


Q (Denise) : Que faut-il faire pour demander une révision de note?
R : L'élève recevra un relevé de résultats indiquant sa performance pour chacun des sous-critères. Pour demander une révision de note, on peut le faire en ligne ou par écrit. La procédure à suivre est expliquée sur le site du Ministère, à l'adresse suivante:

http://www.education.gouv.qc.ca/contenus-communs/enseignement-superieur/epreuve-uniforme-de-francais/demande-copie-dexamen-revision-de-notes-ou-copie-de-releve-des-resultats/


Q (Nesan) : Est-ce que la note obtenue à l'épreuve compte dans le calcul de la cote "R" ?
R : Non, la note de l'épreuve ne peut servir au calcul de la cote "R". Les résultats de l'épreuve sont donnés en cotes sous forme de lettres. On ne peut établir de moyenne. Cependant, les universités ont accès aux verdicts "réussite" ou "échec" ainsi qu'aux cotes des trois principaux critères (contenu, organisation et langue). Certaines facultés (comme certaines facultés d'éducation) exigent des élèves de leur fournir le relevé détaillé des résultats (donc, les résultats obtenus pour chacun des huit sous-critères), pouvant de la sorte les prendre en considération dans l'examen des demandes d'admission.

 

Horaire des prochaines Épreuves

 

2018 16 mai 8 août 19 décembre
2019 15 mai 14 août 18 décembre
2020 13 mai 12 août 16 décembre